Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a fait une annonce surprise jeudi, désignant publiquement pour la première fois trois candidats potentiels à sa succession. Selon les médias d'opposition iraniens, cette décision intervient dans un contexte de craintes d'une tentative d'assassinat par les États-Unis ou Israël, reflétant une profonde crise de confiance dans un contexte d'aggravation du conflit régional. L'annonce de Khamenei, le 21 juin 2025, constitue un événement sans précédent dans la vie politique de la République islamique, où la question de la succession est traditionnellement restée secrète.
Selon des informations diffusées sur la chaîne Telegram Clash Report, l'ayatollah Khamenei a nommé trois personnalités importantes susceptibles de le remplacer en cas de décès soudain ou de destitution. Bien que les noms précis n'aient pas été divulgués dans des sources publiques, des analystes interrogés par l'agence Al Jazeera suggèrent qu'il pourrait s'agir de hauts dignitaires religieux et de personnalités clés du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Une source à Téhéran, qui a souhaité garder l'anonymat, a déclaré à Reuters que la décision de Khamenei était dictée par la nécessité d'assurer la stabilité du pouvoir dans un contexte d'escalade du conflit avec Israël et de pressions extérieures croissantes.
Le contexte de cette déclaration est lié à une série d'attaques récentes attribuées à Israël. Comme l'a rapporté le New York Times, ces derniers mois, les services de renseignement israéliens ont intensifié leurs opérations contre les installations nucléaires iraniennes et des personnalités de haut rang, notamment en éliminant des scientifiques et des commandants du CGRI. Ces actions, selon Tel-Aviv, visent à contenir le programme nucléaire iranien et à affaiblir son influence dans la région. En réponse, l'Iran a renforcé son soutien à ses forces mandataires, telles que le Hezbollah et les Houthis, ce qui a entraîné une augmentation des attaques sur le territoire israélien, comme l'avait précédemment rapporté le Times of Israel. Dans ce contexte, les rumeurs d'une possible tentative d'assassinat contre Khamenei, circulant dans les cercles politiques iraniens, ont été confirmées.