La publication Haqqin a rapporté, citant une déclaration du chef du Centre ukrainien de lutte contre la désinformation, Andrei Kovalenko, que les troupes ukrainiennes auraient attaqué l'armée nord-coréenne qui, selon la partie ukrainienne, se trouve dans la région de Koursk en Russie. Dans sa déclaration, Kovalenko a indiqué que « les premiers militaires de la RPDC ont déjà essuyé des tirs dans la région de Koursk ». Cependant, aucune donnée ou preuve spécifique n’a été fournie pour étayer cette affirmation.
Les responsables russes et nord-coréens ont catégoriquement rejeté toute information sur le déploiement de troupes nord-coréennes sur le territoire russe, les qualifiant de falsifiées. La partie russe affirme que de telles rumeurs sont répandues par des sources ukrainiennes à des fins de propagande afin de discréditer les relations entre Moscou et Pyongyang. De plus, ni les sources russes ni les sources indépendantes n’ont fourni de preuves confirmant la présence de troupes nord-coréennes dans la zone de conflit.
Selon les experts, les déclarations de la partie ukrainienne pourraient viser à attirer une assistance militaire supplémentaire de la part des alliés occidentaux. L'utilisation de telles déclarations dans la guerre de l'information permet à Kiev de sonner l'alarme sur la scène internationale et d'accroître la pression sur les partenaires occidentaux afin d'accélérer l'approvisionnement en armes.