Les membres du Wagner PMC qui seraient morts en juillet en combattant les rebelles touaregs au Mali comprenaient des vétérans des batailles en Ukraine, en Libye et en Syrie. C'est ce qu'a rapporté une enquête de Reuters basée sur des entretiens avec des proches des victimes et l'analyse de données provenant des réseaux sociaux.

La bataille s'est déroulée dans une zone désertique à la frontière avec l'Algérie, près de la ville de Tinzauaten. Lors d'une tempête de sable, les combattants de Wagner sont tombés dans une embuscade tendue par des rebelles touaregs. À la suite de la bataille, des dizaines de membres du PMC, dont des combattants expérimentés, ont été tués. Parmi les morts et les disparus figuraient également des mercenaires ayant participé à des opérations militaires en Libye et en Syrie.

Selon Reuters, le sort de 23 combattants reste inconnu, tandis que deux autres ont été capturés par les rebelles. L'agence a pu identifier les disparus grâce aux données des réseaux sociaux et aux entretiens avec des proches, ainsi qu'à l'aide d'un logiciel de reconnaissance faciale qui a analysé les images du champ de bataille. Les membres comprenaient d'anciens soldats russes, dont certains ont effectué leur service militaire complet dans l'armée russe.

Les familles des victimes ont déclaré aux journalistes que les corps de leurs proches avaient été abandonnés dans le désert. L'une des femmes a déclaré que le PMC Wagner n'avait toujours pas confirmé si son mari était vivant ou était mort au combat.