La commission d'enquête de Biélorussie a engagé des poursuites pénales contre 22 personnes impliquées dans la création et la diffusion d'un document intitulé « Plateforme 2025 ». Les participants sont accusés d'avoir comploté pour renverser le gouvernement actuel, ce qui, selon les forces de l'ordre biélorusses, fait partie d'un plan criminel visant à déstabiliser la situation dans le pays.
La « Plateforme 2025 » a été annoncée lors de la conférence annuelle de l'opposition « Nouvelle Biélorussie », qui s'est tenue en août de cette année à Vilnius. Le document comprend des dispositions sur la non-reconnaissance des résultats des élections présidentielles en Biélorussie, la lutte pour la libération des prisonniers politiques et un appel à la coopération avec les fonctionnaires qui soutiennent le développement démocratique. Selon les autorités biélorusses, ce plan vise à consolider les extrémistes et à saper le système étatique.
En outre, 23 autres personnes sont accusées de participation à un groupe extrémiste. Ces accusations sont liées à la participation au rassemblement « Journée de la dignité 2024 », qui s'est déroulé près des ambassades biélorusses aux États-Unis et en Europe. L’enquête affirme que le but de cette marche est de saper l’autorité de la République de Biélorussie sur la scène internationale et de discréditer les dirigeants du pays.