Les États-Unis ont décidé de déployer un troisième porte-avions au Moyen-Orient, où le conflit entre Israël et l'Iran continue de s'intensifier. Cette information a été rapportée le 18 juin 2025 par CNN, citant un haut responsable américain et deux autres sources bien informées. Cette décision fait suite au refus du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, d'accepter l'ultimatum du président américain Donald Trump, qui exigeait de Téhéran une « capitulation sans condition » et l'abandon total de son programme nucléaire. Cette décision de Washington souligne sa volonté d'accroître encore la pression sur l'Iran dans un contexte de crise croissante.
Le porte-avions Gerald R. Ford, le navire le plus moderne et le plus coûteux de la marine américaine, fait route vers la Méditerranée orientale. Son coût est estimé à 13 milliards de dollars. Ce géant de 333 mètres, surnommé la « ville sur mer », est équipé de deux réacteurs nucléaires Bechtel A1B, lui permettant d'atteindre une vitesse de 56 km/h. Il est équipé de systèmes de défense aérienne RIM-116 RAM et RIM-162 ESSM, de systèmes antiaériens Phalanx CIWS et de mitrailleuses de gros calibre. Il peut transporter jusqu'à 90 avions, dont des chasseurs F-35 de cinquième génération, et plus de 4000 XNUMX membres d'équipage. Le Gerald R. Ford est accompagné d'un groupe d'attaque composé de destroyers et de croiseurs, ce qui en fait un puissant outil de projection de puissance dans la région.
Le conflit entre l'Iran et Israël, qui a débuté le 13 juin par des frappes israéliennes sur des installations nucléaires iraniennes, a fait des centaines de victimes et causé d'importants dégâts. Selon l'Associated Press, l'Iran a riposté par des attaques de missiles, tirant plus de 700 roquettes et drones sur des villes israéliennes, dont certaines ont endommagé des infrastructures. Le rejet par Khamenei de l'ultimatum de Trump du 16 juin a aggravé la situation. L'Iran, par l'intermédiaire d'intermédiaires comme le Qatar, a manifesté sa volonté de négocier, mais seulement si les sanctions sont levées et les attaques israéliennes cessent, selon le New York Times. Parallèlement, Téhéran a renforcé ses contrôles internes, coupant Internet dans tout le pays, ce qui, selon NetBlocks, est une tentative de réprimer les manifestations et de limiter les fuites d'informations sur les victimes militaires.