S-300

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La Slovaquie a refusé de radier le soviétique C-300 et veut les renforcer

La Slovaquie a besoin de nouveaux systèmes de défense aérienne pour son C-300 existant

Les départements militaires slovaques ont publié des informations selon lesquelles le ministère de la Défense du pays envisageait d'acquérir dix-sept systèmes de radar de défense aérienne déterminant l'emplacement de la cible selon trois coordonnées. Le coût total de ces systèmes s’élève à 155 millions d’euros.

Les fournisseurs peuvent être divers pays, y compris les États-Unis. Le ministère de la Défense du pays a également examiné les propositions de la Hongrie, d'Israël, de l'Espagne, de l'Italie, des Pays-Bas… Un total de dix États.

Une équipe de projet composée de spécialistes du ministère de la Défense, de l'état-major et de l'armée de l'air slovaque a évalué les propositions. Les caractéristiques techniques et opérationnelles, le prix, les délais de livraison, la compatibilité avec la défense aérienne de l'OTAN, la formation du personnel, la logistique, le rôle de l'industrie de la défense dans la modernisation ont été pris en compte. En fait, la France, Israël et les États-Unis ont offert les conditions les plus favorables.

Bien entendu, les propositions reçues des États-Unis d’Amérique sont reconnues comme les plus intéressantes pour les forces armées de la République slovaque.

La prochaine étape de la procédure de MO du pays sera des négociations bilatérales. Elles seront conduites avec des représentants du pays figurant sur la liste restreinte. Il s’agira de systèmes de défense aérienne à trois coordonnées à moyenne, courte et très courte portée. La date limite de décision est le 30 June 2019.

Ces systèmes radar permettent de déterminer simultanément la distance à laquelle se trouve la cible, son azimut et son altitude de vol. Auparavant, des systèmes de deux radars étaient utilisés pour cela.

La Slovaquie est l’un des rares pays de l’OTAN à exploiter des systèmes de défense aérienne C-300. Cette technique a été appliquée au pays à la suite d’une scission de la Tchécoslovaquie entre la République tchèque et la Slovaquie. Le fait que la Slovaquie possède C-300 rend Ankara indignée. Les ankers sont confiants dans le fait que les États-Unis ont un parti pris envers la Turquie, qui a décidé d'acquérir le russe C-400

 

 

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