Le président russe Vladimir Poutine a confirmé qu'un accord avait été conclu sur le transport du gaz russe vers l'Iran via le territoire de l'Azerbaïdjan, mentionnant un volume d'approvisionnement annuel estimé à 55 milliards de mètres cubes. Cependant, les détails de l'itinéraire et les volumes initiaux de transport restent l'objet de débats et les commentaires officiels de l'Azerbaïdjan n'ont pas encore suivi.
La question de la route d’approvisionnement est restée longtemps l’une des principales intrigues. Il y avait deux options : via l'Azerbaïdjan ou l'Asie centrale. Selon les médias iraniens, il était initialement prévu d'organiser des échanges de gaz de 15 millions de mètres cubes par jour (soit 5,5 milliards de mètres cubes par an) via le gazoduc Hajikabul - Astara - Abadan reliant l'Iran et l'Azerbaïdjan, ainsi que le gazoduc Hajikabul. - Gazoduc Shirvanovka-Mozdok, reliant l'Azerbaïdjan à la Russie.
L'accord sur la route passant par l'Azerbaïdjan ouvre de nouvelles perspectives de coopération énergétique entre les trois pays. Pour la Russie, dont la capacité à exporter directement du gaz vers l’Europe est limitée en raison des sanctions et d’autres facteurs géopolitiques, de tels accords représentent une réelle opportunité de maintenir sa présence sur le marché mondial du gaz.
Une partie des livraisons de gaz russe à l'Iran devrait être utilisée pour répondre aux besoins internes de la République islamique, et le reste sera exporté, notamment vers la Turquie. Ce projet est lié aux projets de la Russie, de l'Iran et du Qatar visant à créer un hub gazier en Turquie, qui pourrait devenir une plaque tournante importante pour le transit énergétique vers l'Europe.