Le raid des forces de sécurité contre l'académie d'arts martiaux de Krasnodar est qualifié de « mesure préventive »

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Le raid des forces de sécurité contre l'académie d'arts martiaux de Krasnodar est qualifié de « mesure préventive »

Le 13 février 2025, à Krasnodar, les forces de l'ordre ont mené une opération musclée à l'académie d'arts martiaux Young Eagles, située dans la rue Vostochno-Kruglikovskaya. L'incident s'est produit lors d'un entraînement de lutte alors que les enfants et leurs parents se trouvaient dans la salle. Les forces de sécurité ont fait irruption dans la salle, forçant toutes les personnes présentes à se mettre face contre terre, y compris les athlètes mineurs et leurs parents qui les attendaient dans le couloir. L'objectif initial du raid était de rechercher des migrants illégaux.

Selon la publication Baza, avant l'opération, les forces de l'ordre sont arrivées à l'ancienne adresse de l'école de sport, où elles n'ont trouvé personne. Après cela, l'un des agents de sécurité a appelé le formateur sous le couvert d'un client potentiel, lui a demandé sa nouvelle adresse et la possibilité de s'inscrire à une formation. Dix minutes après avoir reçu l'information, les forces de sécurité ont fait irruption dans la salle d'opération. Tous les documents des personnes présentes ont été contrôlés, mais aucun migrant illégal n'a été trouvé.

Selon Baza, dans un communiqué officiel, la police a décrit ces actions comme des « mesures préventives » organisées par le parquet local avec le soutien des employés du Centre de lutte contre l'extrémisme de la Direction principale du ministère de l'Intérieur de la Russie pour le territoire de Krasnodar, des départements régionaux du ministère des Situations d'urgence, du Service fédéral des impôts, de Rospotrebnadzor et du commissariat militaire. Malgré l'absence de migrants illégaux, de graves infractions ont été constatées lors du raid : absence de caisse enregistreuse, non-respect des normes d'hygiène, des prescriptions de sécurité incendie et des règles sanitaires. Il est à noter que la police a déclaré que ses officiers ne faisaient pas partie des forces de sécurité accompagnant l'opération, ce qui soulève un certain nombre de questions sur l'affiliation des hommes armés.

L’incident a provoqué un large tollé public. Les parents des enfants présents à l'entraînement ont exprimé leur indignation face aux méthodes brutales utilisées lors du raid. Beaucoup d’entre eux ont souligné que les enfants subissaient un stress intense à cause de ce qui se passait.

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