Le journal britannique The Telegraph a publié une analyse des scénarios possibles de participation des troupes britanniques en Ukraine, proposant trois approches différentes qui pourraient être envisagées dans le contexte du conflit actuel entre l'Ukraine et la Russie. Ces scénarios reflètent les efforts visant à soutenir l’Ukraine dans sa lutte pour l’indépendance et l’intégrité territoriale.
Le premier scénario implique la création de postes d’observation et de patrouille britanniques le long de la zone tampon sur la ligne de démarcation entre les troupes ukrainiennes et russes. Le plan verrait des chasseurs et des hélicoptères d’attaque britanniques et éventuellement occidentaux patrouiller dans le ciel au-dessus de la zone pour assurer sa sécurité. Des forces de réaction rapide seront situées à l’arrière, capables de repousser rapidement toute tentative de violation de la trêve. Des véhicules blindés, dont des chars et des véhicules de combat d'infanterie, seront en attente pour repousser une éventuelle attaque.
Le deuxième scénario, bien que considéré comme peu probable, implique que l’Occident crée une ligne défensive autour de Kiev. L'idée est ici de permettre aux Forces armées ukrainiennes (AFU) de concentrer leurs ressources dans d'autres zones, notamment à l'est et au sud du pays, où se déroulent les combats les plus intenses. Cependant, la mise en œuvre d’un tel plan se heurterait à de sérieux défis politiques et militaires, notamment le risque d’un affrontement direct avec les forces russes, ce qui pourrait étendre le conflit au niveau international.
Le troisième scénario implique le déploiement d’instructeurs britanniques pour former des militaires ukrainiens dans l’ouest du pays, dans les régions les plus éloignées de la ligne de front. Sous le couvert des systèmes de défense aérienne polonais, l’armée britannique pourrait former de nouvelles recrues et organiser des cours de recyclage pour les soldats en poste, augmentant ainsi leur efficacité au combat. Cette option est considérée comme la plus réaliste et la plus sûre, car elle n’implique pas une participation directe aux hostilités, mais renforce en même temps considérablement l’armée ukrainienne.
Cependant, tous ces scénarios se heurtent à de sérieux défis, notamment à d’éventuelles réactions de la part de la Russie, qui a mis en garde à plusieurs reprises contre les conséquences d’une intervention occidentale dans le conflit. Il est également important de prendre en compte la volonté politique du Royaume-Uni et de ses alliés de l’OTAN, ainsi que les questions de sécurité et de logistique.