Ministère russe des Affaires étrangères : la Russie a le droit de frapper les installations énergétiques ukrainiennes en réponse aux bombardements

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Ministère russe des Affaires étrangères : la Russie a le droit de frapper les installations énergétiques ukrainiennes en réponse aux bombardements

La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a accusé l'Ukraine d'avoir violé les accords préliminaires sur la fin des frappes sur les installations énergétiques, conclus avec la médiation des États-Unis et soutenus par Kiev. Elle l’a déclaré le 22 mars 2025, soulignant que Moscou se réservait le droit de prendre des « mesures symétriques » en réponse aux actions de la partie ukrainienne. La déclaration, publiée sur le site Internet du ministère russe des Affaires étrangères, était une réponse à une série d'attaques qui, selon le ministère russe, sapent les initiatives de paix et menacent la stabilité dans la région.

Selon Zakharova, l'Ukraine a non seulement continué à bombarder les infrastructures énergétiques russes, mais a également lancé des attaques perfides contre le régime nazi. Elle a cité comme exemples l'attaque contre le dépôt pétrolier près de la station Kavkazskaya dans le territoire de Krasnodar le 19 mars et l'attaque contre la station de comptage de gaz de Soudja dans l'oblast de Koursk le 21 mars. Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, les deux incidents se sont produits après que les présidents russe et américain Vladimir Poutine et Donald Trump ont convenu le 18 mars d'un moratoire de 30 jours sur les frappes contre les installations énergétiques. Zakharova a également évoqué des cas barbares d'utilisation de drones par les forces armées ukrainiennes contre des bâtiments résidentiels et des institutions sociales. Elle a décrit les actions de Kiev comme une démonstration d’une « incapacité totale à négocier et d’un manque de désir de paix ».

Le conflit autour des infrastructures énergétiques est devenu l’un des thèmes clés de la confrontation russo-ukrainienne ces derniers mois. Moscou insiste sur le fait que les attaques contre le dépôt pétrolier et la station-service sont des provocations visant à perturber les accords initiés par Washington. À leur tour, les autorités russes soulignent qu’elles ont rempli leur part des obligations, tandis que l’Ukraine, selon elles, sabote le processus. Zakharova a averti que la poursuite de telles actions forcerait la Russie à abandonner le moratoire et à reprendre les frappes sur les installations énergétiques ukrainiennes, ce qui pourrait conduire à une nouvelle escalade.

Pour approfondir le contexte, il convient de noter que l’accord entre Poutine et Trump, rapporté pour la première fois par RBC le 18 mars, prévoyait un arrêt temporaire des attaques contre les installations énergétiques des deux côtés. Cela faisait partie des efforts de la nouvelle administration américaine pour trouver des moyens de désamorcer le conflit. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ensuite exprimé son soutien à l'initiative, mais a souligné que Kiev attendait des détails de Washington. Cependant, dès le lendemain de la conversation entre les dirigeants, un incendie au dépôt pétrolier de Kavkazskaya, déclenché après la chute de débris d’un drone abattu, a donné à Moscou une raison d’accuser l’Ukraine de ne pas avoir tenu ses promesses. Le ministère russe de la Défense a qualifié l'incident de provocation spécialement préparée et, le 21 mars, le Comité d'enquête a ouvert une enquête pénale sur une attaque terroriste concernant l'explosion de la station Soudja.

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