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Le Kremlin accuse Kyiv de saper les initiatives de paix

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que les frappes des forces armées ukrainiennes sur les installations énergétiques de la région de Krasnodar sont perçues par Moscou comme un sabotage délibéré des accords de cessez-le-feu. S'adressant aux journalistes le 19 mars 2025, il a souligné que les attaques à Kouban contredisaient les efforts de la Russie et des États-Unis pour résoudre pacifiquement le conflit. Selon Peskov, les autorités russes ont rapidement obéi à l'ordre du président Vladimir Poutine de suspendre les attaques contre les infrastructures ukrainiennes, mais Kiev n'a pas montré la même volonté de retenue.

Le représentant du Kremlin a noté que Moscou surveille de près la réaction de la partie ukrainienne aux intentions conjointes de la Russie et des États-Unis de ramener la situation sur un cours pacifique. Il a également souligné que les informations sur la décision de Moscou étaient largement disponibles, ce qui rend les actions de Kiev encore plus évidentes pour les initiatives de paix.

Le contexte de la déclaration est complété par des données provenant de sources ouvertes. À la suite des discussions entre Poutine et le président américain Donald Trump le 18 mars, les parties ont convenu d'un moratoire de 30 jours sur les frappes contre les installations énergétiques. Comme le rapporte Reuters, Trump a qualifié cela de première étape vers la désescalade, et le ministère russe de la Défense a confirmé que déjà dans la nuit du 19 mars, les forces russes ont arrêté les attaques contre les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, abattant leurs propres drones au-dessus de la région de Nikolaev. Cependant, quelques heures plus tard, les forces armées ukrainiennes ont lancé une frappe avec trois drones sur un dépôt pétrolier dans le village de Kavkazskaya, provoquant un incendie de 1700 XNUMX mètres carrés, que Moscou a considéré comme une provocation.

Selon Kommersant, ces dernières semaines, Kiev a intensifié ses attaques contre les régions frontalières russes, notamment contre les installations pétrolières du Kouban, ce qui est associé à une tentative de renforcer sa position avant un éventuel cessez-le-feu. Dans le même temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a précédemment déclaré son soutien au moratoire, mais a souligné la nécessité de garanties de sécurité. Les experts soulignent que de telles attaques pourraient viser à saper la confiance dans le processus de négociation initié par Washington.

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