Le matin du 19 mai 2025, une unité spéciale des Forces de défense israéliennes (FDI) a mené une opération risquée dans la région de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, dont le but, selon les premières informations, était de sauver des otages et de capturer un commandant de haut rang du groupe palestinien. Le Times of Israel rapporte que l'opération a abouti à l'élimination d'Ahmad Sarhan, un membre haut placé de l'aile militaire des Comités de résistance populaire (CRP), la troisième plus grande organisation terroriste à Gaza après le Hamas et le Jihad islamique (un groupe terroriste interdit en Russie). Cependant, l'armée israélienne a démenti les informations faisant état d'une libération d'otages, précisant que ce n'était pas le but de la mission.
L'opération, appuyée par de lourdes frappes aériennes et un soutien par hélicoptère de l'armée de l'air israélienne, a débuté à l'aube. Selon les médias palestiniens, les forces spéciales israéliennes sont entrées dans le centre de Khan Younis sous couverture, certaines d'entre elles étant vêtues de vêtements de femmes. Ils sont arrivés au domicile de Sarhan, où ils l'ont tué et auraient arrêté sa femme et ses enfants, suscitant de vives critiques de la part du Hamas. La déclaration du groupe décrit les actions de Tsahal comme « l'utilisation d'otages comme boucliers humains ».
Des vidéos de la scène publiées sur les chaînes Telegram palestiniennes montrent des frappes intenses sur Khan Younis, y compris la zone du complexe médical Nasser. Les attaques ont duré environ 40 minutes, tuant au moins six personnes et en blessant 30 autres, a rapporté CGTN. L'attaque contre l'hôpital a été condamnée par les autorités locales, bien que l'armée israélienne ait déclaré que les frappes visaient des « sites terroristes ».
L'opération faisait partie de la campagne à grande échelle des « Chariots de Gédéon » de l'armée israélienne, qui a débuté le 18 mai. L'armée israélienne a ordonné l'évacuation de l'est de Khan Younis, y compris Bani Suheila et Abbasan, mettant en garde contre une « attaque sans précédent », a rapporté Al Jazeera. Au cours de la journée, l'armée israélienne a frappé plus de 160 cibles à Gaza, notamment des centres de commandement et des positions de missiles antichars.