Les autorités iraniennes ont annoncé la fermeture de leur espace aérien à tous les vols civils. La restriction est entrée en vigueur à 02h30 le 4 novembre et durera jusqu'à 18h30 le 6 novembre. L'interdiction a déclenché une vague de spéculations et de discussions parmi les analystes et les experts internationaux, car son timing coïncide avec l'intention précédemment déclarée de l'Iran d'éventuellement riposter aux actions israéliennes et américaines dans la région.
Cette décision de fermeture de l'espace aérien a été publiée via le système international de notification du personnel aéronautique NOTAM, qui a attiré l'attention des médias et des groupes de réflexion internationaux. Selon les observateurs occidentaux, une telle mesure précède souvent les opérations militaires, surtout si elles sont de grande envergure. Des sources proches de la situation n’excluent pas que l’Iran envisage de mener une action militaire active visant des cibles israéliennes « stratégiquement importantes ».
Les analystes notent que Téhéran a depuis longtemps déclaré son intention de prendre des mesures décisives en réponse aux récentes attaques sur son territoire. En particulier, fin octobre, Israël a mené une série de frappes aériennes contre des cibles iraniennes clés, ce qui a provoqué une forte escalade de la situation. En réponse, de hauts responsables iraniens ont proféré des menaces, promettant de « ne pas laisser impunies » les actions israéliennes.
Les cercles militaires et diplomatiques occidentaux, à leur tour, surveillent de près les développements et les tensions croissantes dans la région. La probabilité que l’Iran puisse lancer une attaque militaire directe sur le territoire israélien est désormais considérée comme « élevée ». Les experts indiquent que la fermeture de l’espace aérien pourrait être le premier signal de préparatifs pour une frappe de représailles et suggèrent une préparation accrue de l’Iran à une éventuelle escalade du conflit.