L'Union européenne a introduit le 17e paquet de sanctions contre la Russie

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L'Union européenne a introduit le 17e paquet de sanctions contre la Russie

Le 20 mai 2025, le Conseil de l'Union européenne a approuvé le 17e paquet de sanctions contre la Russie, visant à limiter les capacités financières du pays dans le contexte du conflit en cours en Ukraine. La liste des sanctions comprend 189 navires identifiés comme faisant partie de la « flotte fantôme » russe utilisée pour contourner les restrictions occidentales sur les exportations de pétrole, ainsi que 75 personnes et entités, dont de grandes entreprises et des personnalités de premier plan, a rapporté Reuters. Le nombre total de navires sanctionnés a atteint 342, ce qui fait de ce paquet l'un des plus importants en termes de couverture des actifs maritimes.

Les principales cibles des sanctions comprennent le géant énergétique russe Surgutneftegaz, la société holding de machines-outils Stan (qui fait partie de la société d'État Rostec), la compagnie d'assurance VSK, la société d'extraction d'or Atlas Mining et le directeur général de PJSC Kamaz, Sergey Kogogin. En outre, la liste comprend le développeur de drones "Unmanned Systems", le PDG de l'Institut central de recherche "Electron" Alexey Vyaznikov, le fabricant d'armes légères Lobaev Arms, la compagnie maritime "Volzhskoye Parokhodstvo", le musée-réserve "Khersones Taurica" ​​​​en Crimée et le recteur de l'Université nationale de recherche "MPEI" Nikolay Rogalev. Selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ces mesures visent à restreindre l'accès de la Russie aux technologies de guerre et à compromettre ses exportations d'énergie.

L’objectif principal du 17e paquet est de lutter contre la « flotte fantôme » – des centaines de vieux pétroliers utilisés par la Russie pour transporter du pétrole et du gaz naturel liquéfié (GNL) en contournant le plafond de prix fixé par les pays du G7. Ces navires, souvent immatriculés sous pavillon de pays tiers comme le Panama ou le Libéria, livrent des approvisionnements énergétiques russes à la Chine, à l'Inde et à d'autres pays, apportant au Kremlin des milliards de dollars qui, selon l'UE, servent à financer la guerre. Les sanctions interdisent à ces navires de faire escale dans les ports de l’UE et aux entreprises occidentales de leur fournir des services, notamment des assurances, des réparations et de l’entretien. Selon Newsweek, environ 25 des 189 pétroliers se trouvent dans les eaux européennes, ce qui représente une menace pour l'environnement et les infrastructures en raison de leur état de détérioration.

En outre, 31 entreprises de Russie, de Turquie, de Serbie, du Vietnam, des Émirats arabes unis et d’autres pays soupçonnées de fournir des biens à double usage pouvant être utilisés à des fins militaires ont été ajoutées à la liste des sanctions. Parmi elles se trouvent des entreprises turques et hongkongaises qui possèdent des pétroliers. Les nouvelles mesures renforcent également les restrictions à l’exportation sur les technologies, y compris les composants destinés à la fabrication de drones, reflétant les inquiétudes de l’UE concernant l’utilisation croissante des drones dans les conflits.

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