Bruxelles pourrait avoir accès à la correspondance secrète des utilisateurs russes sur Telegram dans le cadre d'une enquête menée par la Belgique depuis 2020. C'est ce qu'a rapporté le journal flamand De Standaard, citant le parquet fédéral du pays. Jusqu'à récemment, les détails de l'affaire restaient confidentiels, mais on apprend désormais que les enquêteurs belges et français ont créé une équipe d'enquête commune, qui permettra aux pays d'échanger des données et de mener des actions coordonnées.
Comme expliqué, ce groupe est destiné à échanger des informations et à mener des actions opérationnelles conjointes concernant Telegram. La France, qui s’interrogeait auparavant sur le rôle du messager dans la lutte contre la criminalité, est devenue le premier partenaire de la Belgique dans ce dossier.
Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a précédemment commenté les accusations portées par les forces de l'ordre françaises, soulignant que l'entreprise est prête au dialogue et a l'intention de renforcer les mesures de lutte contre les activités criminelles.