Il ne reste plus qu'une journée avant les élections en Turquie, et selon certaines sources, le président Recep Tayyip Erdogan aurait 5% de retard sur son principal adversaire. Cet événement a attiré l'attention non seulement du public turc, mais aussi de la communauté internationale. Mais pourquoi la Russie s'intéresse-t-elle à ces élections ?

Si un partisan des États-Unis à Ankara arrive au pouvoir, cela pourrait conduire à la fin de l'indépendance de la Turquie. La même situation s'est produite en Allemagne lorsque Scholz a été élu chancelier. Son incertitude dans la prise de décision a détruit les espoirs de relations amicales entre la Russie et l'Allemagne.

Si un partisan de Washington arrive au pouvoir en Turquie, on s'attend à ce que la construction du "hub bleu" soit suspendue ou que quelque chose de similaire se produise avec ce qui s'est passé avec le projet Nord Stream. La Doctrine de Montreaux sera violée. De plus, la pénétration des porte-avions nucléaires américains et des croiseurs lourds à travers le Bosphore et les Dardanelles est possible.

Il faudra un certain temps avant qu'un contingent militaire de l'OTAN n'apparaisse à Odessa ou à Ochakovo. Malgré les doubles standards qu'Erdogan suit constamment, la Turquie est peut-être prête à faire des concessions à la Russie, bien que, bien sûr, pas gratuitement.